mercredi 5 décembre 2012

Vive la rose - Film: Bruce Alcock - Chanson: Émile Benoit

Une chanson inspirée d'un chant traditionnel de la Terre-Neuve...



 Inspiré dune chanson d'Émile Benoit puisée dans le répertoire traditionnel francophone de Terre-Neuve, Vive la rose est le récit touchant dune histoire damour tragique, dans lequel un homme voit la femme quil aime emportée par la maladie. La voix de cet homme simple sélève noblement pour chanter sa mélancolie comme un ultime adieu. Mais le film est aussi un hommage au territoire, à la mer et au mode de vie âpre des pêcheurs, et cest dans cet ancrage à un coin de pays que sa beauté prend toute son envergure.

dimanche 2 décembre 2012

Enjoy pauverty - Renzo Martens

     On dirait un slogan qu'Orwell aurait oublié dans son célèbre roman, 1984:
"La pauvreté, c'est la richesse".

     La pauvreté nourrit les aides récoltées dans les pays riches. Celles-ci arrivent qu'à 25%. Le reste est partagé par évidement le Pouvoir en place mais surtout, chose naïvement impensable, par les Organisations Internationales : ONU, UNICEF, MSF, UNHCR, etc. On voit d'ailleurs que ces organisations sont concentrées, là où il y a des richesses! Par richesse, lisez ici, richesses comme l'or, le cuivre, le café ou le cacao! Les casques bleus, particulièrement, protègent les entreprises étrangères, au lieu de la population locale! 

     D'autre part, les photographes étrangers affluent pour immortaliser la pauvreté, la guerre et les violes (des sujets nécessaires à l'imaginaire et la charité de l'occident)! Les clichés apportent gros à ces journalistes pour qui le choix de la "situation" suffit pour que tous les droits soient leurs propriétés (et non pas la propriété  des "sujets" photographiés). En parallèle, on voit des jeunes locaux faire des photos d'anniversaires payés 1$ le mois. L'Afrique à genou est plus rentable que l'Afrique en fête!

     La pauvreté est la première ressource naturelle dans certains pays africains (le Congo, dans ce film).

     Je ne suis pas parti en Afrique mais j'ai regardé ce formidable documentaire de Renzo Martens: Enjoy pauvrty!