On n'en sort pas indemne devant la beauté du désespoir de ce film... Un film où les images parlent plus que les dialogues, les mots n'ont qu'à bien se tenir! Objection! Certains plans-monologues peuvent durer jusqu'à 2 minutes, et ceci est la spécificité de Béla Tarr...
Je vous propose, ci-dessous, un extrait.
Ce que j'ai lu, ce matin:
"Il fit les cent pas en barbotant dans la boue, se complaisant à ce bruit, considérant avec application la peur, le doute, l'ignorance, la pauvreté, la décadence et la mort."
Et j'ai pensé à la fin du Damnation, le film de Bela Tarr (extrait, ci-dessus).
Mais dans le roman d'Onetti, Le Chantier, la décadence ne faisait que commencer!
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